Faire ses courses en confinement (coronavirus en 2020) : les aliments auxquels vous n’avez pas pensés

Rayons vides ? Pénurie alimentaire ? Manque d’inspiration pour remplir le caddie ?
Voici une liste non exhaustive pour faire ses courses en confinement (également valable pour les périodes dites “normales”).

 

Faire ses courses en confinement

Voici une liste (non fermée) de denrées alimentaires auxquelles on ne pense pas et qui pourtant compensent le vide laissé dans les rayons des pâtes/sauces tomate/riz/papiers toilette. Cette liste est valable en tout temps et permet de découvrir ou redécouvrir de nouvelles manières de cuisiner et de s’alimenter. Faire ses courses en confinement ou en temps normal est simple si on y réfléchit une minute.

Pour rappel, la France fait partie de ces sociétés vivant dans l’abondance, où la nourriture ne manquera pas du jour au lendemain. Ce sont les volumes hors-normes (de nourriture) achetés par les différents ménages qui peuvent créer l’effet de panique alimentaire. Prêts pour faire ses courses en confinement ?

 

 

 

Ail fumé (d’Arleux).

L’ail fumé d’Arleux trouve ses origines dans les départements Nord et Pas-de-Calais en France. Le processus de fumaison permet de conserver cet ail de printemps plus longtemps. La fumaison n’impacte que l’extérieur de l’ail : les gousses restent blanches à l’intérieur. Pas de panique, votre ail n’aura pas un gout fumé. Au prix, il est également plus économique d’acheter une tresse d’ail fumé (4/5€) plutôt qu’une seule tête d’ail (8€ le kilo). Vous aurez ainsi environ 8 têtes d’ail soit à peu près 70 gousses. Ça devrait aller.

 

Les pommes de terre AVEC la terre.

Gratin, soupe, au four, à la vapeur, en frite : la pomme de terre c’est l’aliment passe partout, que l’on accommode facilement pour trois fois rien et avec trois fois rien. Épluchées et cuite à l’eau avec un filet d’huile, sel et poivre. Au four également avec un assaisonnement d’huile, de sel, de poivre et d’épices du soleil (origan, romarin…). Marmiton et Pinterest vous donneront pleins d’idées. Choisissez celles avec la terre pour une meilleure conservation (endroit sec, frais et l’abri de la lumière).

Les carottes non lavées.

Râpées pour une entrée fraiche, en soupe avec des pommes de terre, en accompagnement avec du riz ou intégrées dans le carrot cake pour le quart d’heure gourmandise. La carotte est un comestible passe partout, bon marché et largement disponible (circuit-court, hard discount, primeurs). On favorise celles qui ont la terre sur la peau pour un conservation plus longue (environnement frais, à l’abri de la lumière).

La farine de maïs.

Si la farine de blé lui fait de l’ombre, il y a pourtant de quoi faire avec celle de maïs. Polenta pour le midi ( la Roumanie et l’Italie le savent bien), beignets pour le goûter ou encore crème de maïs antillaise pour un petit déjeuner qui cale…
Elle est également moins chère que les farines de châtaigne, de riz, de son d’avoine etc. Si elle peut également être mélangée avec de la farine de blé attention à ne pas la confondre avec la fécule de maïs (Maizena).

Le vinaigre blanc.

Un nettoyant et désinfectant multi surface, peu cher et plutôt sain. De la bouteille premier prix à Auchan à la version écologique de votre épicerie en vrac, le vinaigre blanc n’est jamais de trop dans un habitat. Toujours avoir une bouteille de vinaigre blanc chez soi. Attention à quand même bien la ranger pour que les enfants ne la confondent avec une bouteille d’eau : ça pique.

Les légumineuses (légumes secs)

On les boude beaucoup trop selon moi et pourtant leurs bienfaits sont réels : fibres, sans gluten, magnésium et potassium. Les légumes secs constituent, entre autres, un apport de protéines végétales (à associer avec des céréales) non négligeable : en attendant de retrouver votre viande préférée…
Conseil : préférez les acheter secs plutôt que préparés en conserve.

Clou de girofle

Il est toujours bon d’avoir un peu de clou de girofle chez soi. Non pas pour la cuisine, mais pour la santé… des dents. En cas de douleurs dentaires, d’aphtes ses propriétés anesthésiantes vont apaiser vos maux de bouche. Moins cher qu’une bouteille de bain de bouche. C’est également votre allié contre les ballonnements.

Bicarbonate de soude.

Le meilleur ami d’une maison. Il décrasse, dégraisse dans la cuisine et la salle de bain. Il calme les aigreurs d’estomac (vous savez, après avoir pris pour la énième fois du gratin rempli de crème fraiche/lait/ail etc.) Il sert comme levure dans vos gâteaux, pancakes. Il s’utilise pour laver les fruits et légumes frais (une cuillère à café dans un bol d’eau claire). Meilleur ami, je vous le dis.

Miel.

Je parle du vrai miel : le plus brut possible. Le plus local possible. Le miel est à avoir pour les accidents domestiques. Brulure, coupure : cet antibactérien intervient dans le processus de cicatrisation et diminue l’intensité de la douleur (je l’ai testé il y a deux mois : une coupure au doigt était bien fermée mais la zone restait sensible. Un peu de miel dessus et le lendemain la zone va beaucoup mieux).

Les choux

Chou-fleur (mon préféré), chou romanesco, brocoli, chou atlas, chou de Bruxelles… Avec du riz, en gratin, en soupe ou encore dans le wok, le chou est lui aussi passe partout. Il est également peu cher et se conserve longtemps si vous le blanchissez pour le mettre au congélateur.

Herbes aromatiques en pot

Si vous avez la main verte, vous pouvez 1 ) entretenir comme n’importe quelle plante 2) faire des boutures pour multiplier les plants 3) sécher les feuilles pour en faire des « Ducros home made ». Merci qui ?

Des betteraves sous vide et du maïs (pour une composition de salade)

Oui, on ne pense pas souvent à mettre la betterave sur sa liste de course. Et pourtant, cette racine fait de savoureuses entrées, à défaut d’avoir de la laitue fraîche sous la main. J’aime l’accompagner de maïs pour une petite salade en guise d’entrée. Le plus de la betterave, c’est qu’elle s’accommode aussi bien en plat sucré que salé.

Voici une recette facile de betterave en entrée

Compote (en pot de verre)

J’étais étonnée de voir les rayons de compote totalement pleins. Personne n’aime la compote dans ce pays ? Certes, on dit adieu au croquant d’une pomme mais à défaut de fruits frais, la compote s’achète tel jour et peut être consommée 20 jours, un/deux/six mois plus tard. Par ailleurs, les recettes des célèbres « compotiers » (La force du fruit…) évoluent pour réduire le sucre et favoriser le local. Je favorise les pots en verre car ces derniers sont récupérables (bon sens toujours) plutôt que les pots et les gourdes en plastique. Et moins cher au kilo.

 

 

Du jus de fruits.

Là aussi, les apports de fruits frais peuvent être compensés par les jus de fruits, en brique ou en bouteille. Vous le devinez, ma préférence va aux jus embouteillés. Je vous recommande les jus de fruits de chez Grand Frais : on trouve facilement de la production française et du pur jus. Intermarché offre également une belle gamme de jus de fruits français (pour rappel, Intermarché est basé sur le modèle de la coopérative : sa force c’est son catalogue de producteurs français)

 

 

 

Les fruits en sirop (en boite)

Je suis d’accord, ça ne vaut pas les fruits frais mais c’est un bon compromis. Par ailleurs les techniques de conservation de fruits frais requièrent un peu plus de temps et de technicité que celles des légumes frais. Les légumes, c’est simple : blanchissez-les. Ils gardent forme, croquant et saveur. Faites la même chose avec des fraises, mandarines ou banane et à vous le stock de confiture imprévu. J’exagère à peine.
N’hésitez pas à récupérer les boites de conserve : jardinage, décoration, rangement, activités avec les enfants. Vous trouverez au moins deux choses à faire avec.

L’huile de pépins de raisin

La mal aimée qui mérite d’être dans nos gardes manger. Si elle n’a pas le prestige de l’huile d’olive, elle convient tout à fait pour de l’assaisonnement et la cuisson. On évitera toutefois de l’utiliser pour la friture (préférez les huiles d’olives et d’arachide). Par ailleurs sa richesse en vitamine E (antioxydante) en fait un de mes ingrédients phares pour les cheveux et la peau : éternellement jeune (dixit la moins de trente ans) !

 

 

La liste pour faire ses courses en confinement s’arrête ici.

Elle peut être complétée, n’hésitez pas à commenter, je veux connaitre vos astuces pour faire ses courses en confinement !

Portez vous bien.

Shalom,

Jaymes

 

PS : un peu d’évasion avec ces photos de la Guyane